ETREPILLY

Le village d'Etrépilly fut un enjeu important du 7 au 9 septembre. Occupé une première fois par les français la nuit du 7 au 8, mais qui ne purent tenir la place, le village sera définitivement conquis le 9.

Tombes derrière le cimetière après la bataille
Tombes derrière le cimetière après la bataille

Le monument d'Etripilly

Ce monument fut construit pour le 1er anniversaire de la bataille le 12 septembre 1915.

 

A LA MEMOIRE

DES SOLDATS DE L'ARMEE

DE PARIS

MORTS POUR LA PATRIE

SUR LES CHAMPS DE BATAILLE

DE L'OURCQ

SEPTEMBRE 1914

 


le cimetière militaire

Par la suite, lors du regroupement des tombes, un cimetière militaire fut installé derrière ce monument.


Colonel DUBUJADOUX

Dans la nuit du 7 septembre, le colonel Dubujadoux, commandant le 2e régiment de zouave auquel se joignent des rescapés du bataillon d'Urbal, se glisse dans le village d'Etrépilly.

 

Dans la nuit, au clair de lune, une première rafale allemande arrête les français.


Le colonel Dubujadoux, revolver au poing, commande une charge à la baîonnette. Il est atteint légèrement au bras.

 

Grimpant la pente menant au cimetière où les allemands se sont réfugiés. On se bat au milieu des tombes et le colonel est touché à la cuisse.

 

Les français, en trop faible nombre, se retirent.

 

Le corps du colonel ne sera retrouvé que le 9 septembre par le bataillon Dechezelle qui prendra définitivement Etrépilly.

 

Il est inhumé avec ses camarades dans le cimetière militaire 

Michelin

La rue qui mène au cimetière communal, au monument d'Etrépilly, à la plaque Dubujadoux et au cimetière militaire porte le nom de

Rue du colonel Dubujadoux

 

A son entrée, un panneau Michelin de chaque côté. datant de 1934. Après-guerre, les établissements Michelin installèrent de nombreux panneaux indiquant les cimetières militaires pour aider les familles voulant visiter les tombes de leurs fils.