Les cimetières militaires

De la bataille, des tombes hâtivement creusées parsemaient la campagne.

 

Dans les jours qui ont suivis, des pompiers de Paris et des territoriaux ont été chargés d'inhumer les corps éparpillés et de les regrouper dans des fosses communes. Peu de corps ont pu être authentifiés car la plaque matricule ne s'imposera que l'année suivante.

 

Après la guerre, en 1921, on décide de regrouper les corps dans de grands cimetières militaires.

La grande tombe de Villeroi

La grande tombe de Villeroy
La grande tombe de Villeroy

Dès la fin de la bataille, les corps des soldats des 231e, 246e, 276e Régiments d'infanterie et des 55e et 56e Divisions d'infanterie tués lors du premier jour de la bataille, furent regroupés dans un même lieu qui fut vite dénommée "grande tombe de Villeroy" (en réalité sur la commune de Chauconin-Neufmoutiers).

 

Elle abrite 135 corps dans une unique fosse commune. Quelques corps ont été identifiés. parmi eux figure Charles Péguy dont le corps repose avec ses camarades de combats.

 

Une souscription fut immédiatement ouverte  pour l'érection d'un monument sur l'idée du père du Capitaine Guérin dont le fils y est inhumé.

 

Le monument sera inauguré en 1932, l'architecte en est Henry FAUCHEUR, le marbrier LELU et le mosaïste est BARILLET.

Le cimetière français de Chambry

le cimetière militaire français de Chambry date de 1922 regroupe les corps de 990 morts sur le plateau de Barcy. La plupart des corps reposent dans 4 fosses communes de part et d'autre du monument. Quelques corps, identifiés, ont une tombe individuelles. On remarquera quelques tombes musulmanes.

Le cimetière allemand de Chambry

Un peu plus loin se tient le cimetière allemand avec, là aussi, quelques tombes individuelles, mais l'essentiel des morts sont dans des fosses communes.

On ne peut que regretter que ces 2 cimetières sont maintenat séparés par la ligne du TGV-est.

Le cimetière d'Etrépilly

Les corps des soldats morts lors de la lutte pour Etripilly, ont été regroupés dans un cimetière militaire derrière le monument commémoratif de 1915.

De nombreuses fosses communes et tombes individuelles ne furent jamais retrouvées.

 

Il y a eut aussi plusieurs soldats inhumés dans des cimetières civils et qui y sont restés, soit dans une tombe "civile", soit regroupés dans un coin du cimetière formant ainsi un "carré militaire" à la charge de l'état.

 

Ils sont traités dans les inventaires des mémoriaux par commune.